FAQ de l'entrepreneur

 

Vous avez une idée ? Vous voulez démarrer un projet entrepreneurial mais ne savez pas par où commencer ?

Nous avons regroupé les questions les plus fréquentes des créateur·rices d’entreprise débutant·es ainsi que des documents et informations utiles sur cette page.

Vous pouvez vous sentir perdu·e au commencement d’un projet entrepreneurial. Beaucoup de routes s’offrent à vous. Notre vision du parcours de vie d’une idée à une entreprise est résumée dans l’image ci-dessous :

 

Au départ, parlez de votre idée ! Parlez-en autour de vous, à vos ami·es, à vos proches, à des inconnu·es. Cherchez à comprendre le besoin de vos client·es et à développer une solution adaptée à leurs desirs. Une excellente idée qui ne rencontre pas son public ne sert malheureusement à rien. Confrontez votre idée au marché et apprenez-en le maximum.

Les deux questions que vous devez vous poser sont:
– À qui je m’adresse, qui sont mes client·es ?
– À quel problème mon idée répond-t-elle ?

Définissez au mieux votre public cible et allez lui parler. Demandez-lui quels sont ses besoins, comment fait-il pour les assouvir sans votre solution, qu’est-ce qui lui fait plaisir et qu’est-ce qui le bloque, l’entrave, lui fait peur ?
On appelle ce travail la définition de votre proposition de valeur: « Quelle valeur apportez-vous à qui grâce à votre produit/service? »

Confronter ses idées autour de soi est toujours extrêmement bénéfique. Nous proposons des séances de diagnostic gratuites d’environ 30 minutes avec un·e coach en développement d’entreprise expérimenté·e.
GENILEM propose également aux jeunes entreprises innovantes et (futur) créatrices d’emploi un accompagnement opérationnel et stratégique gratuit de 3 ans, sur sélection. Pour démarrer ce processus, demandez un rendez-vous pour une séance de diagnostic.

Lorsque vous en êtes au stade de l’idée, aucune démarche n’est à faire. Plus vous avancerez, plus vous devrez y réfléchir. Notre encyclopédie propose quelques informations à ce sujet.
Certaines activités peuvent être plus réglementées que d’autres (hôtellerie, restauration, vente d’alcool…). Vous pouvez vous renseigner auprès de la Police Cantonale du Commerce, demander conseil à un·e juriste ou avocat·e spécialisé·e. Les chambres du commerce offrent très souvent ce genre d’aide.

Vous pouvez vous poser plusieurs questions pour aborder ce défi, selon différents axes:

Clients: Qui sont mes client·es ? Ai-je fait une catégorisation trop large ? Existe-t-il une niche spécifique où je pourrais aller ? Quel est mon « coût d’acquisition de client » ou CAC ? Comment l’abaisser ?

Produit: Mon produit répond-il vraiment à un besoin de mon public cible ? Puis-je le rendre encore plus efficace ?

Prix: Mon prix est-il juste ? Quel est mon coût de revient ? Comment mes concurrents monétisent-ils leurs produits/services ? Quelle est la valeur perçue par mes client·es ?

La raison n°1 de l’échec d’une entreprise et le manque d’alignement entre le besoin du client et la solution proposée. Commencez par discuter avec vos client·es pour vous assurer que vous répondez à un réel besoin et de la bonne façon.

Le réseau est un facteur clé dans le développement d’une entreprise. Parlez de votre idée autour de vous. Allez dans des événements de réseautage dans votre région. Soignez votre image avec un beau logo, une « catch-phrase » efficace et un pitch concis. Si vous le pouvez, emportez toujours un de vos produit ou une plaquette de présentation avec vous, on ne sait jamais !

GENILEM propose également aux jeunes entreprises innovantes et (futur) créatrices d’emploi un accompagnement opérationnel et stratégique gratuit de 3 ans, sur sélection. Pour démarrer ce processus, demandez un rendez-vous pour une séance de diagnostic.

Les critères classiques qui vont orienter le choix de la forme juridique de votre entreprise sont:

– Les moyens financiers à disposition
– Les risques encourus par l’activité (financier et autres)
– Votre envie d’indépendance ou votre envie de vous associer
– Les impôts
– La sécurité sociale
– La composition de l’équipe de fondateur·rices et leurs participations respectives

Le plan d’affaire ou Business Plan (BP) est un document qui représente une formalisation à un moment donné de votre projet. Il vise à démontrer, à vous-même et aux éventuel·les lecteur·rices externes que votre projet est réaliste, économiquement viable, et que vous arriverez à le mener au succès que vous escomptez. L’objectif de ce document est donc de convaincre.

Ce plan d’affaires n’est pas seulement un exercice de rédaction, c’est l’aboutissement d’un raisonnement logique et une réflexion exhaustive de la façon dont vous voyez votre projet. C’est pourquoi il est essentiel qu’il soit rédigé par la porteuse ou le porteur de projet ! Néanmoins, n’hésitez pas à demander conseil et à vous inspirer d’exemples.

Le réseau est un facteur clé dans le développement d’une entreprise. Parlez de votre idée autour de vous. Allez dans des événements de réseautage dans votre région. Soignez votre image avec un beau logo, une « catch-phrase » efficace et un pitch concis. Si vous le pouvez, emportez toujours un de vos produit ou une plaquette de présentation avec vous, on ne sait jamais !

N’hésitez pas à vous inscrire dans un incubateur ou accélérateur de projet, c’est un excellent moyen de rencontrer beaucoup de personnes dans ce milieu, et qui sait, votre co-fondateur·rice.

On peut faire beaucoup de choses sans argent ! Un investisseur professionnel n’investira très probablement pas dans une idée. Il aura besoin de concret, de preuves de marché. Le capital d’amorçage, aussi appelé « love money », provient en général des fondateur·rices et de leurs proches. Ces derniers vous donneront de l’argent car ils veulent vous aider plus que par réelle envie de participer à votre entreprise.

Mais avant de demander à vos parents de casser leur tirelire, investiguez au maximum ! Il existe d’innombrables façons de tester un produit/service et de s’assurer qu’il se vendra avant de le construire. Parlez de votre idée, prototypez-la et testez-la avant d’investir le moindre franc. Plus vous serez sûr de ce que votre public cible veut, moins vous gaspillerez d’énergie et de ressources à créer des choses qui ne l’intéresseront pas.

Se faire voler son idée est une peur commune pour les créatrices et créateurs d’entreprise. Mais cette peur est infondée dans la très grande majorité des cas.
Pour se faire voler son idée, il faudrait que vous en parliez avec une personne qui a les mêmes intérêts, les mêmes connaissances, la même passion, du temps, de l’énergie et des ressources à mettre dans ce projet. C’est extrêmement improbable !

Bien sûr, il y a des limites à ce raisonnement et il faudra alors user de bon sens. Donner une idée simple à implémenter à votre futur concurrent direct est à éviter.
Vous avez plus à perdre à garder votre idée pour vous qu’à risquer d’en parler !

 Newsletter : Génération innovation 

 

Recevez les dernières actus des entrepreneuses et entrepreneurs innovant en Suisse romande

et nos meilleurs conseils pour lancer

votre entreprise 🚀